Les anticorps monoclonaux utilisés en immunothérapie sont produits artificiellement à partir d’un clone de cellules, ils sont donc constitués d’un seul type d’immunoglobuline. Ils sont dirigés contre des antigènes spécifiques et se lient aux antigènes pour former un complexe. Le complexe peut être reconnu et détruit par les phagocytes ou utilisé à d’autres fins de diagnostic.
Les anticorps naturels sont des protéines fabriquées par les lymphocytes B en réponse à des antigènes. Chaque cellule B ne produit qu’un seul type d’anticorps. Des quantités importantes d’un anticorps particulier sont nécessaires à des fins thérapeutiques. Ceux-ci sont obtenus à partir d’une culture qui produit un type d’anticorps appelé anticorps monoclonaux.
Les antigènes CD52 se trouvent sur les lymphocytes. Les anticorps monoclonaux CD52 se lient aux antigènes CD52 et produisent une cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante du complément et des anticorps. Les anticorps monoclonaux CD52 sont utilisés pour le traitement de la leucémie lymphoïde chronique à cellules B, de la sclérose en plaques. Des études sur son utilisation dans la maladie du greffon contre l’hôte sont en cours.
L’alemtuzumab est un anticorps monoclonal CD52 utilisé dans le traitement des maladies susmentionnées.
L’alemtuzumab est utilisé pour traiter la leucémie lymphoïde chronique à cellules B chez les personnes traitées par des agents alkylants qui ont échoué au traitement par fludarabine. Il s’agit d’un anticorps non conjugué dont on pense qu’il agit par l’activation de la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC).
L’alemtuzumab est utilisé pour la forme rémittente de la sclérose en plaques. Il n’est généralement recommandé que pour les personnes qui n’ont pas répondu adéquatement à au moins deux médicaments contre la SEP.